Catégorie : Radio

RADIO NUMÉRIQUE EN DAB+ /ÉQUIPEMENT DES RÉCEPTEURS DE RADIO DAB+, UNE NOUVELLE ÉTAPE FRANCHIE AVANT NOËL

Alors que le DAB+ se déploie progressivement en France et que plus d’un quart de la population française est maintenant couverte, l’intégration de cette technologie dans la majorité des récepteurs de radio devient obligatoire à compter du 21 décembre 2019, une mesure essentielle pour permettre l’accélération du taux d’équipement des Français. 

Le DAB+ se développe, les équipements permettant l’écoute de la radio évoluent.

De plus en plus d’auditeurs peuvent accéder à la radio en DAB+ en profitant d’une meilleure qualité de son et d’un plus grand choix de programmes. Après Paris, Marseille, Nice, les Hauts-de-France, l’Alsace, la grande métropole lyonnaise, les Pays de la Loire et la Normandie… le déploiement du DAB+ se poursuit : le CSA vient d’autoriser des radios en DAB+ à Arcachon, Bordeaux et Toulouse pour des émissions qui démarreront au début de l’année 2020.

Le renouvellement des récepteurs pour l’écoute de la radio en DAB+ est donc essentiel pour accompagner ce déploiement au cours des prochains mois dans de nouvelles villes importantes et sur les grands axes routiers.

En effet, le franchissement en décembre 2018 du seuil de 20% de population française couverte par le DAB+ a conduit au déclenchement par le CSA des obligations d’équipement des récepteurs radio avec la norme en DAB+ : 

> fin décembre 2019 : pour tous les postes, hors autoradios ;

> fin juin 2020 : pour tous les terminaux permettant de recevoir la radio, y compris les autoradios.

Les auditeurs auront donc accès dans quelques jours à une large offre de postes compatibles.

L’entrée en vigueur de cette norme légale est un enjeu majeur à l’approche des fêtes de Noël, une période propice aux achats d’équipements audio, dont les récepteurs de radio. Il est donc essentiel que les consommateurs puissent facilement identifier les postes compatibles afin d’éviter de renouveler leur matériel sans bénéficier de la technologie DAB+, devenue obligatoire.

Radiodiffusion / début des négociations pour une nouvelle convention collective

Vers une nouvelle convention collective de la Radiodiffusion : les partenaires sociaux entament les négociations


Une importante réforme des branches professionnelles, visant notamment à en réduire leur nombre, a été engagée par le Ministère du travail depuis plusieurs années. Celles, bien que nationales, constituées de moins de 5 000 salariés sont notamment ciblées par cette réforme et, sont invitées à fusionner avec d’autres ou à élargir leurs champ.
L’actuelle Convention collective de la radiodiffusion est concerné par cette situation puisque ne regroupant que les entreprises du secteur privé (hors les radios généralistes RTL, Europe 1 et RMC), elle atteint à peine les 5 000 salariés. 
Un accord de méthode a été signé le 17 janvier 2019. Il vise à encadrer les négociations portant sur la création d’une nouvelle convention collective regroupant l’ensemble des entreprises de radiodiffusion privées et publiques (Radio France). Il a été signé par les organisations professionnelles suivantes : CNRA, SIRTI, SMSP, SRN, SNRC et SRGP ainsi que les organisations syndicales CFDT et USNA-CFTC. 

Cet accord de méthode permettra ainsi d’inclure les radios dites « généralistes » et les radios de services publics au sein d’une grande branche radiodiffusion qui comptera plus de 12.000 salariés.
Les partenaires sociaux ont décidé d’engager les premiers travaux en cette fin d’année 2019, afin de respecter le calendrier établi par l’accord de méthode.


Le SIRTI rappelle que jusqu’à l’établissement d’un nouveau texte la CCN de la Radiodiffusion (IDCC 1922) continue de s’appliquer pour les seules structures actuellement couverte par son champ. 

Communiqué du SIRTI / réaction aux annonces de F.RIESTER sur la réforme de l’audiovisuel

Communiqué de presse / septembre 2019

///

RÉFORME DE L’AUDIOVISUEL : LE SIRTI SE FÉLICITE DE LA SÉCURISATION DU MARCHÉ PUBLICITAIRE RADIO ET APPELLE DÉSORMAIS LE GOUVERNEMENT À INTÉGRER DES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT DU MÉDIA DANS LE PROJET DE LOI

Le SIRTI salue la décision équilibrée du Gouvernement de maintenir le cadre réglementaire actuel s’agissant des offres promotionnelles de la grande distribution et de procéder à une ouverture partielle et encadrée de la publicité segmentée, en prenant en compte les propositions du SIRTI et du SNPTV, notamment s’agissant de l’interdiction de l’adressage local.

Ces mesures, annoncées par le Ministre de la Culture le 2 septembre à l’occasion de la présentation des grandes orientations du projet de loi « audiovisuel », permettent de sécuriser le marché publicitaire des radios indépendantes, et de la radio en général, en préservant la moitié de leur chiffre d’affaires national et local.

Après ces arbitrages importants, les débats sur le projet de loi débuteront dans les prochaines semaines au Parlement. Le SIRTI espère qu’à l’heure de la révolution de l’audio, le média radio ne sera pas le « grand oublié » de cette réforme d’envergure et invite le Gouvernement à prendre en compte les attentes des acteurs privés comme publics engagés dans une transition et des développements numériques.

Média de masse apprécié des Françaises et des Français, au même titre que la télévision, la radio est confrontée à des défis essentiels pour maintenir le lien et la proximité avec ses auditeurs.

Le SIRTI est pleinement disposé à travailler avec le Ministère de la Culture dans les prochains jours sur des enjeux aussi déterminants que l’exposition de la création musicale francophone, la concurrence des plateformes de streaming, la protection des droits attachés aux contenus radiophoniques ou encore l’accès libre, gratuit et anonyme de tous à la grande diversité de l’offre radiophonique française.

Pour Alain Liberty, Président du SIRTI : « Nous saluons la décision du gouvernement qui a suivi l’accord interprofessionnel signé par le SNPTV et le SIRTI favorable à l’ouverture de la publicité segmentée mais encadrée de manière à protéger les médias locaux. Sur le besoin de modernisation des dispositions d’exposition de la musique francophone à la radio, le ministre a invité tous les acteurs présents à engager des discussions interprofessionnelles avec l’industrie musicale, nous appelons à une véritable concertation. Le SIRTI a su prendre ses responsabilités sur un sujet aussi important que la remise en question du modèle économique des radios indépendantes, nous attendons de tous la même attitude constructive. ».